mercredi 11 janvier 2012

Pimp my camion de déménagement




Vous pensiez que Flight of the pandas c’était fini ? Vous l’aviez même supprimé de votre dossier « blogs que j’aime d’amour » ? Et bien non, Flight of the pandas est de retour, pour vous jouer un mauvais tour (commençons par une référence aux Pokémons, ça fait toujours plaisir, ça met en jambe) ! Et pour ravir ta pupille avisée, il va y avoir du retour à l’époque bénie de la chaleur et du sautillage en débardeur ; je vous parle d’un temps où le soleil ne se couchait pas à 17:30 et où tu mangeais des gaspachos plutôt qu’une soupe aux poireaux.

Mais il s’agit surtout d’un temps où tu as profité du grand tourbillon de la vie de tous les étudiants de l’hexagone pour te mouvoir dans un autre domicile de 20 mètres carré à l’autre bout de la France, de la ville, de la rue… La dernière solution étant peu probable, l’élément le plus important (après une tonne douze de cartons) pour mener à bien ton déménagement, est une camionnette blanche (et c’est pas V. Damidot et Francky qui vont dire le contraire en marouflant). Ce moyen de locomotion pouvant être loué, acheté sur leboncoin pour 10 euros, ou prêter par une troupe de théâtre amateur qui l’avait acheté pour sa tournée en Ardèche et qui a le cœur sur la main…

Passons tel un vol de papillons sur le fait que tous tes amis, pourtant si motivés pour t’aider à l’annonce de ton projet, étaient malencontreusement en Patagonie, à un festival underground ou tout simplement en train de faire la sieste tout l’après-midi… Te voilà donc seul, face à l’immensité de ta vie dans des boîtes… Cette phrase à l’air parfaitement déprimante, mais pourtant, elle ne l’ai pas (nous voilà bien rassuré, on a cru un moment que ce blog allait devenir dark).

Ta joie commence à scintiller tel une étincelle dans la nuit noire (cette phrase n’est présente sur le blog que dans le but d’attirer un public émo qui va « lâcher des com’ » à tout va), lorsque tu retrouves au détour d’une pile de cartons multi-scotchés une râpe à fromage multi fonction, dont tu es à la recherche depuis le jour où tu as posé le pied dans ta désormais ex demeure. Râpe qui aurait été bien utile pour mener à bien ton projet de soirée « Farandole de fromages râpés et vins au shooter ». Ces objets perdus, inutilisés et retrouvés le dernier jour sont appelés des « objets échecs » du fait qu’ils n’ont rien fait d’autre que prendre la poussière, et non parce qu’ils ressemblent à un plateau en bois avec des cases blanches et noires avec des pions dessus…

Ta joie continue à briller tel un soleil dans la Garrigue au son des grillons (cette phrase n’est présente sur le blog que dans le but d’attirer un public venant du Sud de la France), lorsque tu trébuches sur un bonnet rigolo à grelots qui n’a jamais fait de séjour sur ta tête depuis qu’il a franchi le seuil du prochainement regretté appartement (pourtant tu savais très bien qu’il était là puisque, tous les jours en ouvrant ton tiroir à chaussettes, tu le voyais) . Ces objets sont appelés les « objets espoirs » puisqu’ils sont conservés précieusement dans l’attente d’une possible utilisation car ils semblent avoir du potentiel alors qu’ils pourraient être revendus aux enchères.

Ta joie ronronne comme un petit chat rose trop mignon avec un petit nœud sur l’oreille (cette phrase n’est présente sur le blog que dans le but d’attirer un public kawaï ^^) lorsque vient le moment du Tétris de cartons. Y’a t’il une autre utilité à ce jeu que de savoir, le moment venu, caler, emboîter et ranger des choses en optimisant un mini espace ? Tu vas donc pouvoir démontrer à l’homme fort de la famille venu gentiment t’aider (celui qui se demande aussi comment il est possible que tu sois si occupé tous les soirs à aller voir des multitudes de personnes aux prénoms toujours différents, alors que tu te retrouves parfaitement seul en ce jour de rude épreuve) qu’une certaine maîtrise du Tétris peut être aussi utile que 35 heures de salle de sport par semaine pour mener à bien un déménagement à effectifs réduits. Flight of the pandas milite pour que le Tétris soit reconnu d’intérêt public lors des déménagements sous 40° (rejoignez notre cause pour que nous puissions passer au Level 2 de notre mobilisation) !

En tout cas, ce qu’on peut dire, c’est que déménager, ça demande du courage (voilà, j’ai casé ma deuxième référence Pokémon) (cette phrase est isolée du fait qu’elle est naze mais nécessaire à ma joie).

Si pour cette année le déménagement c’est de l’histoire ancienne, sachez que les objets-échec et les objets-espoir n’arrêterons jamais de peupler votre vie, que vos amis ne viendront jamais vous aider le jour de votre déménagement, que le temps ne sera jamais idéal le jour de votre déménagement… Mais qu’une fois qu’on est bien installé et qu’on enfile les taies d’oreiller avant de se coucher sous son nouveau toit, on trouve généralement la vie super cool !

Finissons cet article de façon colorée avec ma nouvelle rubrique « Bienvenue à toi l’ami qui fait des recherches Google » : Katty Perry nue et Khadafi mort chez la femme de George Clooney .

Peace and cookies.







mardi 3 mai 2011

Avez-vous pensé à valider votre ticket ? (dans le bus, ouech gros)



Il fait beau, les gens sont tout bronzé de la tête, tu kiffes pouvoir à nouveau manger des fraises sur ton balcon, il est donc temps pour nous de nous replonger dans une fantastique aventure. Comme tu es devenu ultra écolo depuis que tu as tapé « bébé phoque » dans Google Image, et tu que es tombé sur un panel de photo pas super mignonnes de petites boules de poils ensanglantées, ta vie c’est de prendre le bus pour aller faire des pique-niques végétariens. Alors dit comme ça, ça n’a pas l’air d’être l’activité la plus folle du monde, mais en fait, le bus est un petit univers assez fascinant dans lequel tu es le roi du ghetto.

Le bus est le lieu de vie de gens qu’on ne rencontre jamais dans la vraie vie, et ça, tu vas vite t’en rendre compte parce que ta première activité va être d’espionner discrètement tout ce petit monde, en faisant semblant de scruter pour la dixième fois le trajet de la ligne 58 affiché en l’air. Les enfants qui vivent dans les bus ne sont pas des enfants normaux, ce sont des enfant-fouines : ils lèchent les barres verticales avec une expression de satisfaction assez déconcertante (cependant, j’en profite pour clamer « Laissez vos enfants manger de la boue, c’est meilleur pour les défenses naturelles qu’un bon actimel »), ils changent de places en moyenne 56 fois par minutes mais surtout, ils fixent (et ça, ça fait super peur, surtout si t’as un bouton sur le front que tout le monde fait mine de ne pas avoir remarqué parce que « la cruauté sort de la bouche des enfants », et il y a une chance sur deux pour qu’il informe sa mère de ton excroissance éphémère, et par la même occasion, la totalité des occupants du lieu). Je pense donc que les enfants du bus sont tout simplement des espions ultra entrainés et donc super rapides, super résistants aux maladies, et super observateurs. Deuxième habitant du bus qui ne t’aura pas échappé : la meuf qui a décidé de faire des courses pour 3 mois et qui a le super pouvoir de porter 9 sacs. Cette personne est très repérable puisqu’elle prend deux sièges ET la moitié du couloir (ce qui commence à faire beaucoup), mais comme il n’existe pas encore de ticket à tarif réduit pour tas de sacs en plastiques, personne ne peut rien lui dire (à part peut-être l’enfant-fouine, dans un élan de sincérité qui le caractérise). Dernier habitant du bus : l’adolescente qui s’engueule avec son copain par sms dans un silence total et sans aucune expression du visage (alors ça vraiment, si ça existait dans la vraie vie, ça se saurait). La seule raison pour laquelle tu es au courant de ce changement radical dans sa vie qui va durer 20 minutes, c’est que tu viens de lire par dessus son épaule, car qui dit téléphone tactile, dit grand écran (et puis c’est tout) !

La vie dans le bus pour une personne comme vous et moi répond à des règles simples. Aussitôt entré dans le bus, direction le fond. Le fond on pourrait croire que c’est pour les nuls, mais dans le bus, comme c’est un monde à part, les règles s’inversent, et le fond devient l’endroit le plus cool. L’explication est très simple : faut-il vraiment te remémorer ce voyage en Italie en 3ème avec la classe de latin ? Le « rang du fond » était alors l’endroit réserver aux « populaires » du collège. Depuis cette semaine de mars bénie des dieux romains, ton esprit fait un habile rapprochement et tes jambes te portent automatiquement vers ce sanctuaire du cool (et puis c’est tout) !

Depuis les sept bonnes minutes que tu viens de passer à lire cet article fort instructif sur la vie dans un espace réduit qui roule et qui s’arrête toutes les 2 minutes, tu te demandes bien comment tu peux devenir roi du ghetto. Dans le bus, tu te transformes en super héro-gangster-sweat-à-capuche-t’as-vu et ce, grâce au pouvoir de ton mp3 qui a comme par magie décidé de balancer du gros son qui tue : cet étrange phénomène a pour nom la « transformation Eminem ». Là encore, retournons en 3ème, en ce Saint samedi après-midi en ville, où tu as décidé d’aller au cinéma avec Rodrigo pour voir le film de toute une génération sponsorisée par Skyrock, « 8 miles ». Souviens-toi de cette scène où Eminem est tout seul, au fond du bus (Eminem a lui aussi fait option latin en 3ème), il est un peu en déprime parce que personne ne l’aime mais après il va devenir le plus fort de tous les rappeurs du monde. Et bien à ce moment même, avec tes petits écouteurs grésillants et ta chaîne en or qui brille d’H&M, tu regardes le paysage de ta vie qui défile devant tes yeux en remuant la tête et tu te sens puissant comme Eminem qui est en train de préparer les paroles de sa prochaine battle. La conclusion est simple : la musique d’Eminem rend invincible (et puis c’est tout) !

C’est pas tout ça, mais il va bien falloir finir par en descendre du bus (au risque de devenir un de ses habitants permanents, ce qui n’est pas franchement le rêve de toute une vie). Une fois les portes ouvertes grâce au petit bouton sur lequel tu as appuyé trop tôt, te voilà revenu dans le monde normal et c’est ainsi que s’achève notre aventure. Avant de te laisser en compagnie d’une pause musicale bien méritée (et absolument pas prévisible), je tenais à te dire, cher lecteur en short, que franchement, t’as vu, ça va, la famille, tranquille (car je suis, en réalité, reine du ghetto à plein temps). La prochaine fois, le thème de notre aventure ne sera pas « au milieu des sables mouvants ».

Peace, Love et promenade en barque.



lundi 28 février 2011

La loutre et le héron sont mes amis (Dans un tipi)



Ami lecteur qui a compris l'habile référence qui se cache dans ce titre, qui rêve de courir dans la forêt amazonienne et de plonger dans des cascades avec un colibri à tes côtés, bonjour!

Joyeuse période de transition que celle du trio février-mars-avril (mi température polaire, mi éclaircies sur la partie Sud du pays), il est évident que le temps des nuits à la belle étoile, allongé sur une couverture et les cheveux dans l'herbe, n'est pas encore venu. Patientons gaiement en recyclons la couverture sus-citée en l'accrochant à deux branches de "Grand-mère Feuillage" (double référence Disney, je ne m'arrête plus) afin de former un tipi de fortune pour y accueillir tes amis (si tu possèdes un vrai tipi qui se monte de 3 heures, il est préférable de l'utiliser, parce qu'on est bien d'accord, une couverture pendue à une branche, c'est pas extrêmement douillet). Pourquoi un tipi? Parce qu'une tente 2'secondes qui pue le festival pluvieux, c'est pas l'endroit le plus chaleureux du monde; parce que les retours en enfance, c'est la vie; parce que le tipi, c'est la cabane des années 2010 (pour plus de renseignements sur les cabanes, merci de contacter l'illustratrice de ce blog, consultante en cabanes sur Canal + depuis sa tendre enfance)... (et aussi un peu parce que jouer aux indiens avec une petite robe pastel et fleurie, c'est ultra cool en ce moment).


Une fois bien installé dans votre nouveau refuge et après avoir accroché un petit panneau "Interdit aux parents" devant l'entrée (rébellion-chéyenne.org), vous entamez une petite partie de tarot (activité récurrente de personnes se retrouvant dans une tente). Mais le cœur n'y est pas, puisque Rodrigo n'arrive toujours pas (Rodrigo étant un pote à vous, pas un italien avec un prénom cliché qui doit vous livrer des pizzas). Que faire? Lui envoyer un sms? Non! Pensez indien, pensez chevaux qui courent dans la plaine, pensez aigles qui survolent les chevaux qui courent dans la plaine, (pensez que de toutes façons, vous n'avez plus de forfait), et pensez donc signaux de fumée! Effectivement, il y a peu de chance pour que Rodrigo comprenne, mais c'est l'occasion de faire un feu pour faire griller du bison (et/ou un plateau de saucisses aux herbes de Leader Price) et de se réchauffer collé-serré. Et ne commencez pas à ronchonner dans votre collier en perles turquoises, un feu c'est pas bien chaman à allumer (j'assume à 100% cette blague de qualité relative).

Attiré par l'odeur de la merguez à moitié cramée, Rodrigo a fini par arriver sur son Vespa (quel cliché ce Rodrigo) et pour fêter ça, vous décidé de fumer un calumet de l'amitié. Dans un soucis d'économie évident, vous avez décidé par un vote à main levé qu'aller se procurer une plante qui pousse dans les hauts sommets de l'Atlas et qui vous ferez parler le raton-laveur n'est pas une bonne idée (cependant, lâche ton com si tu sais où en trouver, mon rêve est d'être Pocahontas comme tu l'auras compris). Flight of the Pandas te livre sa recette de calumet de l'amitié économique, écologique et goûteux qui lui vient de sa tendre enfance: pour cela, muni toi d'une feuille de papier A4 et de lavande (le foin, comme tu l'auras noté un jour d'errance de juillet 1996, a un goût de chèvre morte), puis laisse libre cours à ton imagination d'apprenti apache (ouais bon on va pas vous faire un dessin non plus hein...). Une explosion florale de saveur parcoure ton palais délicat, tu vas tousser pendant une semaine mais tu viens de passer "Yakari Niveau 2" grâce à cette expérience!

Ce calumet de l'amitié vous a donné l'occasion de refaire le monde et d'en arriver à ces conclusions super indiennes: John Smith a un casque ridicule (ce qui explique certainement en partie le fait que Pocahontas va le tromper avec un grand brun dans la suite des aventures), il vous faut de toute urgence une coiffe à plume pour votre prochaine "Indian Party under the Tipi" et... il fait froid! Profitez d'être encore un indien pour quelques heures pour invoquer les Dieux du soleil avec... une Danse du Soleil (autour du feu, voilà pourquoi il était vraiment bien utile ce feu)! Avant de vous laisser aller à une chorégraphie digne de Billy Crawford, voici quelques indications pour réussir une bonne Danse du Soleil: n'oubliez pas de faire une ronde, de vous baisser/relever/basculer la tête en arrière à intervalles réguliers, de faire de petits tours sur vous-même (accompagnés de "Et on change de sens")... N'oubliez pas, 30 minutes de Danse du Soleil vous fera perdre l'équivalent des calories contenues dans 2 boîtes de surimis!

Si tu ressens une quelconque tristesse en repliant ton tipi (le laisser dehors serait une mauvaise idée, les giboulées de mars approchent à grands pas) (ceci n'est pas un blog météorologique, même si des fois, on pourrait le croire), n'oublie jamais que quand tu seras grand (quand tu seras grand), Nagawika (Nagawika), tu auras des flèches et un carquois, Nagawika Nagawika!

Jamais Flight of the Pandas ne vous laissera retourner à vos occupations quotidiennes (télécharger une série, regarder la série, attendre les 52 minutes de Mégavidéo en jouant à Tétris, reprendre le visionnage...) sans remplir votre cœur de joie avec une musique sautillante. Vous avez échappé de peu à Yakalélo (on avoue), mais on vous a trouvé une petite ritournelle qui vous restera peut-être un peu moins dans la tête pendant 1 semaine...

Peace, Love et muffins au carambar!


mercredi 9 février 2011

20 000 lieux sous les bulles (dans son bain)


Prévention pour gentil lecteur assidu: si tu ne possèdes pas de baignoire dans ton 10 mètres carré, il se peut que tu sois pris d'une légère nostalgie des "bains du dimanche soir", mais ne ferme pas cette page pour autant, et laisse toi porter par le doux clapotis du robinet de ton évier mal refermé...

Longues journées pluvieuses et venteuses, nez bouché et litres de thé au jasmin sont les trois choses qui qualifient le mieux ton quotidien du moment? Il est donc temps de prendre un bain! En effet, prendre un bain a été élu "deuxième activité la plus relaxante au monde", après manger un yaourt devant un reportage animalier, par Flight of the Pandas... Occasion inespérée pour remettre la main sur ton stock de bougies Ikéa (si quelqu'un est déjà ressorti d'Ikéa sans avoir acheté des bougies, qu'il m'explique comment il fait pour résister à la bougie parfumée pomme-cannelle) afin de créer une atmosphère romantique (et/ou mystérieuse) pour toi-même!

Un bain n'est pas un bain s'il n'y a pas de mousse (sinon c'est une flaque d'eau dans une baignoire). Et là, la population se sépare en deux groupes dans le processus du "moussage" de bain. Tu es un garçon, tu as des poils et une grosse voix, tu manges souvent des mini ailes de poulet à mettre au micro-onde et tu es un peu rock'n roll, tu ne possèdes pas de produit moussant pour le bain et tu vas donc choisir de vider la moitié de ton gel douche "Force du dragon" dans la baignoire. Tu es une fille, tu as aussi des poils (mais ça compte pas parce que tu vas les éradiquer en 86 coups de rasoir dans le bain en cours de préparation), tu achètes souvent des bijoux pas chers et as une collection de chaussures à talons que tu ne mets presque jamais, et surtout, tu possèdes des boules de bain Séphora (partenaire officiel de tes cadeaux d'anniversaire pour tes copines quand tu avais 8 ans) que tu vas jeter allègrement dans ta baignoire avant de la regarder se tortiller dans tous les sens (puis, dans ta grande délicatesse de princesse, il y a de grandes chances pour que tu l'attrapes et lui appuies dessus de toutes tes forces parce que ça fond jamais assez vite)!

Alors détente oui, bonheur de barboter dans l'eau chaude ok, mais attendre que sa peau ramollisse et devienne toute frippée, c'est un peu lassant... Grand aventurier que tu es, tu as forcément un masque et un tuba qui traîne en haut d'une armoire (qui peut toujours servir pour une soirée déguisée "Plages et vahinés" étant donné que tu n'as pas de pagne). Alors oui, porter un masque et un tuba dans sa baignoire n'est pas le truc le plus glorieux au monde... mais c'est une activité très divertissante! Avec un peu d'imagination (et quelques jouets en plastique qui ont atterris dans ta salle de bain par magie, un soir d'errance où le Panaché coulait à flots), il est temps de vivre une fabuleuse aventure aquatique dans un bac en céramique rempli d'eau. Si tu n'as pas d'imagination en ce moment, parce que tu as mal à la tête à cause de ton rhume, tu peux bien sur acheter un poisson rouge discount en rentrant du boulot (dans ce cas, pas de gel douche "Force du dragon", le poisson rouge risque de décéder d'une overdose de paraben) et jouer avec lui, et lui faire rencontrer monsieur-le-crabe-en-plastique-pour-faire-des-pâtés-sur-la-plage (oh comme cette perspective est merveilleuse)! Une autre solution consiste à se procurer une algue d'aquarium (y'en a à Ikéa, comme ça hop, tu ne feras pas 20 km dans un bus qui passe toutes les 40 minutes pour te rendre dans une zone commerciale juste pour acheter des bougies multicolores, même si ça les vaut): aucun risque de tuer un innocent poisson dans un élan de joie (même si les élans de joie dans une baignoire sont peu courants, mais on ne sait jamais). [message personnel: les baleines ne peuvent pas faire partie de cette aventure là, pour un problème d'assurance évident].

Terminons cette parenthèse aquatique enchantée par une ambiance musicale toute aussi charmante et dansons tous joyeusement avec une serviette sur la tête sur une chanson que tu adorais entendre dans les fêtes d'anniversaire où tu te rendais avec un petit sac de boules Séphora en forme de coeur! Cette chanson a été sélectionnée car elle illustre le moyen de prendre un bain le plus aventurier du monde (mon dieu, comme c'est intrigant, voilà que la curiosité t'envahie et tu n'as plus d'autre choix que de regarder ce clip fluo). Souris à la vie en chantant en yaourt et n'oublie pas ton porte-monnaie chez le marchand de fleurs demain! 




dimanche 23 janvier 2011

Mon fils, ma bataille, ma connexion wifi (devant son ordinateur)







Bon on va commencer soft, avec un article en forme de mise en abyme un peu (je suis devant mon ordinateur, sur internet et je lis un article sur les gens devant internet... Si tu es en pleine gueule de bois, merci de ne pas faire attention à cette phrase). Promis, après on traversera les Alpes pieds nus, on nagera dans des flaques d'eau et on ira jouer du banjo dans un tipi (restez fidèles, on va bien rigoler)!

Flight of the pandas te propose aujourd'hui de répondre à des questions qui te tourmentent depuis que tu coches la case "geek à mi-temps" quand tu réponds à un sondage sur des yaourts (par contre on ne peut pas répondre à la question "pourquoi les sondages sont la plupart du temps sur les yaourts?"). Ne faisons pas ça de façon ordonnée (je sais pas faire...)

Première question existentielle que nous soulèverons ce soir: Comment suis-je passé de 1 heure d'internet par jour et 11 heures de "promenade dans les bois" (partie aisément remplaçable par toute autre activité de plein air) à 18 heures d'internet et 20 minutes pour faire chauffer des pâtes (notons que les journées rallongent étrangement depuis que tu es passé de "l'autre côté"). La réponse est simple: il était une fois une époque où il fallait calculer combien d'heures tu allais passer sur internet et le dire d'avance à ton charmant fournisseur d'accès... Si tu dépassais, tes parents n'étaient pas super dans la joie et la bonne humeur, alors t'avais plutôt intérêt à faire attention au petit compteur si tu ne voulais pas être privé de boom du collège (punition ultime car, comme tout le monde le sait, c'est à la boom du collège que tout se passe, le reste de l'année n'est qu'accessoire). Après, Flight of the Pandas est dans l'incapacité de vous communiquer avec exactitude ce qui s'est vraiment passé le jour où tout a définitivement basculé, c'est personnel, mais voici quelques pistes (rayez les mentions inutiles, d'avance, merci): rupture inexpliquée et obligation d'espionner le monde entier sur Facebook (danseuses du ventre du Moyen-Orient, bucherons canadiens et gens avec un chat en guise de photo de profil inclus) / vacances d'été seul au milieu de nulle part, incroyablement longues, et envie soudaine de trouver une vie sociale grâce à internet (qui se transforma en réalité assez rapidement en visionnage de séries à la chaîne)(je vous parle d'un temps où Megavideo ne coupait pas comme un gros batard 10 minutes avant la fin d'un épisode de Desperate Housewifes) / obsession soudaine pour les mangas nord-coréens (Google.coréedunord était ton seul recours) et nuit à lire des histoires de sorcières avec des supers pouvoirs, des mini-jupes d'écolière, qui sortent avec des mecs qui ont des cheveux qui tiennent en l'air sans gel...
Depuis, tu as des lunettes.

Deuxième question qui dès fois te réveille la nuit: D'où vient ce besoin permanent de naviguer d'une page à l'autre à la vitesse de la lumière? Là encore, une seule réponse (attention, un effet de surprise et d'incompréhension peut t'envahir dans moins de 4 secondes): Le bus Magique! Explication: nous venons de démontrer (avec une justesse surprenante) que quand tu étais un jeune enfant souriant, tu n'avais pas la possibilité de passer ta vie sur internet, donc, comme tu étais déjà un peu mou, surtout le mercredi matin avant ton cours d'expression corporelle ("maintenant c'est plus le même genre d'expression corporelle que je pratique" > entre guillemets car ceci est un "lol" de geek mâle), tu passais pas mal de temps devant la télévision. Et ton fantasme inavoué (bien avant celui de la plage de sable chaud ou de l'ascenseur)(pas de guillemets, j'assume celle-là) était d'être dans la classe de Madame Bille-en-tête, pour parcourir le monde à la vitesse de la lumière et tout comprendre du corps humain (cf épisode où le bus entre dans le nez du roux), de la cuisson d'une tourte (cf générique où une fille est surprise par le bus qui sort de la fameuse tourte précédemment citée) ou du fonctionnement d'un volcan (cf épisode qui m'a traumatisé, claustrophobe que je suis). Internet, c'est ton bus magique à toi, quand tu te poses des questions, tu trouves des réponses en 1 minutes grand maximum ; quand tu ne te poses pas de question, tu trouves des réponses quand même parce que tu as cliqué sur un lien sans faire exprès... Et si tu passes tant de temps à arpenter les moindres recoins du web, c'est parce que tu as un petit Bus Magique refoulé au fond de ton coeur (CQFD).

Internet c'est trop ta liberté, ton "Je cherche cours d'expression corporelle avec un mannequin suédois sur Google si j'en ai envie", ton petit jardin secret d'onglets débiles ("comment teindre ses cheveux soi-même en 70 étapes","grammaire suédoise pour gens qui comptent prendre des cours avec un mannequin suédois","les-jeux-les-mieux-du-monde-minimum","DVD du Bus Magique à prix discount"...). Alors je dis musique de liberté (pardon à tout ceux qui ont espéré du Balavoine depuis le titre)... Oui, mais chanson de liberté avec les paroles parce que souviens toi, à 8 ans, tu trouvais internet "super génial" parce que tu pouvais y trouver les paroles de tes chansons préférées (et apprendre que les Spice Girls ne disent pas "If you are my teacher, for me it's no" mais "if you want my future, forget my past", ce qui est assez diamétralement opposé en terme de sens).

Joie, bonheur, liberté, paroles et chanson-pour-bouger-ton-boule, pour toi ami lecteur!


dimanche 16 janvier 2011

Flight of the pandas. MAIS QU'EST CE QUE C'EST?


Jeune Padawan et futur lecteur assidu qui traîne sur la blogosphère du soir au matin (parce qu'on nous la fait pas à nous, tout bon geek qui se respecte n'aime pas dormir, c'est un peu has been, il préfère parcourir des kilomètres d'adresses internet pour pouvoir faire part de ces dernières découvertes sur sa page Facebook à 5h30, avant de dormir), bienvenue sur Flight of the Pandas, le (premier?) blog 3 en 1 (ouais, comme du shampoing): 
1 blog = 1 illustration magnifique pour tes yeux.
1 texte succulent pour ton cerveaux (et un peu magnifique pour tes yeux, tout ces petits caractères, c'est quand même ravissant).
1 musique qui délecte tes oreilles! Mais Flight of the Pandas, c'est aussi un peu le blog dont tu es le héros et qui t'entraîne dans des aventures trépidantes dans ta tête. Mais comment tout ça est-il possible? (mais oui, comment?)tout simplement parce que le but de Flight of the Pandas c'est de te prouver que l'aventure est au pas de ta porte, dans ta cage d'escalier, dans le bar en face de chez toi, bref, que ta vie c'est un peu Koh Lanta (en mieux et sans conseil de tribu à 20:30)! En bref, un lieu, une aventure, une atmosphère par article (rien que ça, on aime bien pratiquer l'envoyage de rêves), tout ça cadeau gratuit pour toi, lecteur de nos coeurs!

Etape suivante dans ton questionnement intérieur, mais qui sont ces deux jeunes demoiselles qui ensoleillent mon navigateur Firefox?
 A votre droite ("regardez bien à l'Est" comme dit Simba, ton meilleur ami quand tu avais 9 ans, quand il drague Nala), Lna, dessinatrice-plus-cool-tu-es-froudroyé-par-un-arc-en-ciel, en big love sur les baleines, les animaux en plastiques, sa chevelure de rêve, le stop motion, et les gens passionnés (de n'importe quoi du moment qu'il y a une passion, ça peut être les timbres ouioui).
A gauche ("to the left, to the left" comme chante Beyoncé quand elle se lime les ongles), Julie, animatrice de feu de l'émission radiophonique culte "The Middle Of Nowhere" (dont ce blog est largement inspiré), en kiffe total sur les animaux empaillés, les résumés de film d'horreur, les donuts au sirop d'érable et les vêtements dépareillés; et auteur des textes des articles pour vous servir.

Pourquoi ce blog? Déjà parce que l'aventure ça nous connait plutôt bien depuis 22 ans (exploratrices de fond du jardin à 8 ans, découvreuses de boys band obscures à 13 ans, aventurières de la mode douteuse à 16 ans, et expatriées dans des contrées lointaines à 20 ans) si avec un CV comme ça t'es pas convaincu... 
Ensuite, parce que passer des heures à bien se marrer sur Skype c'est cool, mais faire partager nos péripéties au monde entier et te faire voyager dans le petit monde de ta tête, "c'est sexy" (référence à la seule et unique phrase du vocabulaire de Paris Hilton, marraine de ce premier article). Par contre, ce qu'on a pas vraiment envie de faire, c'est de te balancer de la musique hype tous les deux jours en mode "nouveau quatuor finlandais de scie musicales electro à suivre" (on préfère les trucs qui te feront bouger ton boule sur le dance floor en carrelage de ta salle de bain). Alors si t'as envie de te créer une playlist "Du hype underground pour mon Ipod', ne passe pas ton chemin, mais tape "groupe expérimental pas connu mais bientôt" dans Google et trouve ton bonheur!

Dernière petite précision avant de te laisser dans l'attente insupportable du premier article: en ce qui concerne le titre (hilarant, merci)de ce blog, toutes ressemblances avec un nom de série fabuleuse n'est pas à exclure (et si tu passes par là, Bret McKenzie, would you marry me?) Et donc paf pif pouf, ni vu ni connu, on te balance l'hymne national de Flight of the Pandas (la-marseillaise-ça-pu-remplacez-nous-ça-par-cette-chanson-qui-déchire.org).

ps: Si t'as envie de nous rouler des pelles après la lecture de ce blog, c'est possible dans la limite des stocks disponibles.